Le Vivarais dans la Grande Guerre
L'Ardèche à la veille de la guerre
Lorsque, soudain, un coup de feu, un coup de tonnerre retentit… Sarajevo… L’Europe plongeait dans un précipice de l’horreur. C’était la Guerre… Il fallait partir, monter au front et combattre !
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A l'arrière la vie s'organise
Dès le début des hostilités, et tout au long de la guerre, l'Ardèche accueille des civils évacués des zones de conflits (Lorraine et Alsace essentiellement), des prisonniers de guerre ennemis et des militaires blessés ou convalescents. Dans le même temps, la solidarité envers les soldats et les populations s'organise.
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Correspondance de guerre
Pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale, des centaines de milliers de lettres et cartes postales circulent quotidiennement du front à l'arrière, et inversement. De fait, le papier et l'encre constituent pour les millions de soldats et familles le seul lien fragile qui les unit encore en ces temps désastreux. Un phénomène dont s'empare rapidement la censure pour qui cette correspondance présente un danger certain (extrait du comité du centenaire de la guerre 14-18 du pays du Haut-Limousin).
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Parcours de combattants
Le parcours et la biographie de ces soldats combattants de la Grande Guerre ont pu être reconstitués à travers les documents prêtés à l’occasion de la Grande collecte 14-18 (Marius Fourquet, Félicien Arcis, Joseph Stern) ou grâce aux archives privées conservées aux Archives départementales (Marcel Gallix, Victorin Coursodon). La figure d’Alexis Tendil, bien connue en Ardèche, est à elle seule le symbole des derniers poilus ardéchois (il s’est éteint en 2005). Le parcours d’Alfred Salabelle est emblématique de celui de nombre d’instituteurs laïques et pacifistes qui se sont engagés jusqu’à la mort au service de la patrie et celui de Fernand Terras, le soldat sorti en 2013 de l’anonymat du champ de bataille de Perthe-les-Hurlus, a marqué sur notre territoire l’actualité du Centenaire 14-18.
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La guerre vue par trois grands Ardéchois
Dans son essai paru en 1925 aux éditions du Pigeonnier, à Saint-Félicien-en-Vivarais, Les Guerres d’enfer et l’avenir de l’intelligence, Pierre Benoit, l’auteur de L’Atlantide, relève le nombre d’écrivains français tombés au champ d’honneur pendant la guerre de 1914-1918 : « Quatre cents morts ! Trente-cinq disparus ! Tel est le bilan glorieux et tragique. Les blessés, les prisonniers, on ne les a pas comptés. Ils eussent été trop nombreux. »
Au-delà de l’accablement que provoquent ces chiffres, que provoquent d’ailleurs tous les chiffres de la guerre de 1914, il faut se consoler en pensant aux écrivains et artistes qui ont survécu à cette saignée du siècle, et qui, pour certains, ont témoigné. Parmi eux figurent des Ardéchois : Jos Jullien, Gaston Riou et Julien Vocance. Tous trois étaient amis de Charles Forot, gardien des éditions du Pigeonnier. Ils sont d’ailleurs réunis dans le fameux livre-hommage A Charles Forot au Pigeonnier, publié en 1927, grâce à Jos Jullien.
Deux essais, un Journal, des poèmes. Voilà ce que nous ont laissé les combattants Jullien, Riou et Vocance entre 1916 et 1918. Trois facettes d’un monde qui se délite. Trois manières de montrer la folie de son temps, et dont l’écho résonne encore plus fort aujourd’hui.
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