Trésors de l'imprimerie. Les incunables des Archives

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Le mot incunable vient du latin inculabulum qui veut dire "berceau". Il concerne les livres produits depuis l'invention de l'imprimerie par Gutenberg (1455) jusqu'à l'année 1500. Les livres édités dans les premières décennies du 16ème siècle (que l’on nomme "post-incunables") présentent les mêmes caractéristiques techniques (typographie, mise en page) que ceux publiés avant 1500. La mise en page du livre évolue en continu dans ces années, il faut attendre le milieu des années 1530 pour que les canons du livre moderne s’établissent.

L’imprimerie est née de l’invention des caractères typographiques mobiles par Jean Gutenberg. En 1455, cet orfèvre sort de ses presses, en association avec Pierre Schoeffer et Jean Fust, le premier livre imprimé : une bible dite "Bible à 42 lignes".

Les incunables ressemblent beaucoup aux manuscrits médiévaux. Le texte y est dense, souvent présenté sur deux colonnes avec de nombreuses abréviations. Des blancs sont laissés pour permettre aux possesseurs les plus fortunés de les faire illustrer par des enlumineurs. Peu à peu la typographie s’enrichit de caractères, de ponctuation, d’alinéas pour aérer le texte et donner des repères de lecture.

 


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Fragment(s) d'histoire(s), l'Ardèche dans la Grande Guerre

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Les documents présentés ici donnent un aperçu de l'exposition des Archives départementales de l'Ardèche "Fragment(s) d'histoire(s) - l'Ardèche dans la Grande Guerre", réalisée dans le cadre du Centenaire 14-18 qui est sous sa forme « itinérante » destinée à être prêtée sur demande.


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Le cadastre : du document fiscal à l'objet patrimonial

Introduction


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Des destins ardéchois, portraits de femmes.

A l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, les Archives départementales vous proposent une plongée dans le destin de quelques femmes qui, par leur destin individuel ou collectif, ont façonné l'histoire de notre département.


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Des hommes, des femmes, des usines. Regard(s) sur l'industrie en Ardèche

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Les documents présentés ici sont une sélection parmi ceux utilisés dans l’exposition des Archives départementales de l’Ardèche présentée en 2021 – 2022 : Des hommes, des femmes, des usines. Regard(s) sur l’industrie en Ardèche. Cette exposition existe sous une forme « itinérante » destinée à être prêtée sur demande.


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Le Pigeonnier. Charles Forot. Un maison d'édition ardéchoise

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Dans le cadre du cinquantenaire de la mort de Charles Forot (1890-1973), les Archives départementales de l’Ardèche inaugurent une exposition intitulée Le Pigeonnier, Charles Forot, une maison d’édition ardéchoise. Maison d’édition majeure du XXe siècle en France, Le Pigeonnier a publié plus de 200 ouvrages de 1921 à 1958, sur ses terres de Saint-Félicien. Le choix des artistes, des auteurs, mais aussi des imprimeurs, des papiers, des graveurs, ont fait des éditions du Pigeonnier des œuvres très recherchées, dont la bibliothèque des Archives départementales possède la majeure partie.

Son fondateur, Charles Forot, né à Saint-Félicien, y a passé la plus grande partie de sa vie, dans sa maison familiale du Pigeonnier. Amateur de régionalisme, il a animé, pendant près de vingt ans, ce lieu décentralisé de culture, qui a notamment compté un théâtre amateur de plein-air, un des premiers en France, dans les années 1920. Fin connaisseur de littérature, de poésie, de théâtre, il a collaboré avec les grands noms de l’époque : Paul Valéry, Henri Pourrat, Marcel Gimond, Louis Pize, Jean Chièze, Rose Seguin-Béchetoille, Amélie Murat...

Après son décès, la veuve de Charles Forot a fait don de ses archives aux Archives départementales de l’Ardèche dont le classement a été réalisé par Dominique Dupraz, alors directeur des Archives départementales. Cet ensemble d’archives, conservé sous la cote 24 J, contient la très riche correspondance de Charles Forot, sur plus de cinquante années, des œuvres illustrées, des photographies, des projets d’édition réalisés ou non, mais aussi ses mémoires manuscrits. S’y trouvent aussi préservés des livres de bord, véritables œuvres artistiques, qui contiennent, à la façon d’un journal, des témoignages d’artistes, de comédiens, d’amis, d’hommes politiques et la mémoire de leurs séjours à Saint-Félicien et de la vie quotidienne au Pigeonnier dans les années 1930.

Le Pigeonnier est une histoire humaine, mais avant tout une histoire vivaroise et la preuve d’un attachement très fort au territoire, à découvrir au fil des pages.

Cette exposition existe sous une forme « itinérante » destinée à être prêtée sur demande.


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